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L'édito

Merci! Merci! Merci! Pour un tas de raisons! Disons-nous merci! La gratitude, c'est tout de même ce qu'on a inventé de mieux pour contrer la grisaille de nos quotidiens embués. On ne va pas faire la liste de tout ce qui nous mine, non! Et si plutôt, on minait nos chemins de vie, de toutes ces petites grenades de plaisirs qui explosent parfois trop discrètement? La plume luDIC, pour son premier numéro de l'année scolaire 2025-2026, se fera bombe. Merci déjà aux détonateurs qui ont contribué aux contenus divers de cette mouture automnale. Avancez les yeux fermés dans ce champ contaminé de moments heureux. Et si ça pète, ce sera tant mieux! Puissent vos lectures vous éclabousser de la joie contenue dans ces arrêts sur image de la truculente vie de notre collège! Ce dont je ne doute pas une seule seconde, au vu de l'artillerie lourde d'activités géniales auxquelles nos élèves non moins géniaux.ales ont eu la chance de participer! Ce n'est qu'un début d'année scolaire, mais lequel! Bonne découverte! Attention, 3, 2, 1... BOUM!

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BOUM! les draisines.

Les élèves de troisième année ont pédalé comme des champion.nes. La vallée de la Molignée, une région superbe où quand le soleil décide d'être de la partie, c'est d'autant plus joli!

Envie d'essayer?

BOUM! la journée sportive.

Les élèves de première année se sont donné.es et comme il faut! Rien de tel pour faire connaissance que d'éliminer ensemble des calories avec fun et dépassement de soi. C'est sur le site du Sart-Tilman que ce chouette moment s'est déroulé. 

Sous l'oeil vigilant des professeurs, évidemment! Ha ha!

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BOUM! la journée des deuxièmes.

Grâce aux activités qu'ils/elles ont pu pratiquer, les élèves de deuxième année ont ressenti très concrètement les difficultés que rencontre une personne atteinte d'un handicap. De quoi se rendre compte et mieux comprendre. Pour un vivre ensemble plus inclusif. 

Si l'expérience vous paraît intéressante et que vous êtes désireux.se de la vivre ou de la partager, cliquez sur le lien ci-dessus. AVIQ, c'est l'acronyme de "Agence pour une Vie de Qualité", ça dit tout! 

BOUM! la visite du B3.

Quel endroit que ce centre de ressources et de créativité! Hybride et innovant, dans le quartier d'Outremeuse, on y trouve, entre autres et en version moderne, la bibliothèque des Chiroux. La curiosité du lieu a piqué celle des élèves, à coup sûr! 

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BOUM! la retraite à Farnières.

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Les 29 et 30 septembre derniers, les élèves de 5e sont partis en retraite à Farnières pour, notamment, apprendre à mieux se connaitre. Deux belles journées passées ensemble qui ont été synonymes de partage et de découverte. Pour le comprendre, voici quelques témoignages rédigés par les 5B.

A. Dubuisson

 

Ce voyage, c’était une belle expérience où j’ai rencontré beaucoup de nouvelles personnes, desquelles j’ai enlevé beaucoup de préjugés que j’avais auparavant.

 

J’ai mis l’ambiance car j’ai appris à tout le monde le Halay, une danse turque.

 

Tellement c’était bien, j’ai oublié l’existence de mon téléphone !

 

On a appris à connaitre des facettes de gens que l’on ne soupçonnait pas, on a tissé et renforcé nos liens. La balade nocturne a été remplie de chutes et de rires, c’était très drôle. Je suis très heureuse d’avoir pu participer à ce séjour.

 

C’était bien parce que ça nous a permis de nous déconnecter un peu et de penser à autre chose. Cela nous a reconnectés à la nature autour de nous, c’était ressourçant.

 

Les jeux étaient amusants, peut-être parfois gênants mais juste au début.

 

Les activités étaient intéressantes et encourageaient les gens à parler ensemble.

 

Cette retraite est tombée au super bon moment ! Je me suis rendue compte que notre année était vraiment chouette et l’ambiance était dingue.

 

L’endroit était magnifique et les moniteurs très motivés !

 

Ce sont des super souvenirs et fous rires que nous allons garder.

C’était vraiment trop cool ! A refaire !

 

Super expérience ! C’était incroyable, inoubliable.

 

Ça a rapproché tout le monde et c’était une occasion pour rigoler avec nos profs.

 

Pour moi, la retraite m’a permis de sociabiliser avec plus de personnes car, de base, je ne parle pas à beaucoup de monde.

 

Super bonne découverte, sachant que je partais avec beaucoup d’appréhension.

 

La danse était gênante au début mais au final c’était très cool !

 

Ce que j’ai retenu, c’est la solidarité entre nous.

 

Le fait d’avoir été mélangés dans les groupes nous a vraiment permis d’en découvrir plus sur les autres. Et pas juste rapidement mais de manière plus profonde.

 

L’activité ‘ma caparace’ (écrire des compliments sur une feuille accrochée au dos de chacun) nous a permis, je pense, de prendre conscience de nos qualités individuelles et, d’une certaine manière, de nous faire du bien.

 

Merci à l’école car, grâce à elle, on a pu sortir de notre zone de confort et rencontrer d’autres personnes.

 

J’avais énormément d’aprioris sur cette retraite quand on nous a annoncé que les groupes seraient aléatoires mais, au final, j’ai eu un très bon groupe.

Les dortoirs étaient drôles !

 

Twistan et sa valise rose…

 

La valise de Selen a pris beaucoup de place dans cette aventure et dans mon cœur. Il a fallu une remorque juste pour sa valise. On a bien rigolé sur ce sujet XXXXXXLLLLLLLL.

 

Grâce aux animateurs, la retraite pour moi est un grand coup de cœur !

 

J’ai adoré la retraire, j’ai rencontré de nouvelles personnes.

 

Pour les futurs 5e : attendez-vous à marcher dans la boue, à vous salir et à beaucoup rigoler !

BOUM! les autolouanges.

Autolouanges – 5B Comme chaque année, le cours de religion de 5e commence par une activité pour le moins étonnante : les élèves sont invités à rédiger leur « autolouange », une poésie à la gloire… d’eux-mêmes ! Derrière ce principe qui peut faire sourire, l’objectif est essentiel : prendre le temps d’apprécier qui on est et se donner de la gratitude pour tout ce qu’on accomplit au quotidien. Dans une société où les critiques pleuvent et où l’estime de soi est mise à mal, rédiger son autolouange est donc plus qu’appréciable. A. Dubuisson Quelques extraits… Comme l’ébène, je viens d’Afrique, Mes racines, mes origines, un trésor symbolique Comme l’ébène, je suis dense, impossible à briser, Ma force intérieure ne cessera jamais d’exister (Vanessa) Comme le chat, habile grimpeur et sage penseur, Je ne crains pas de prendre de la hauteur Comme le chat, d’une autonomie déconcertante et d’une curiosité affolante, J’ai expérimenté pendant des années différentes manières de penser (Luca) Comme un ouistiti, je suis petite par la taille mais grande par l’énergie, Dans ma jungle d’amis je fais rayonner l’harmonie Comme un ouistiti, je suis sportive et dansante, Je bondis avec aisance, mon corps en mouvement devient une vraie danse (Maya) Telle la plume portée par le vent, je me laisse guider par mon élan, Quoi que la vie me fasse traverser, je ne laisse jamais faiblir ma volonté Telles les plumes d’un attrape-rêve, vos peurs je les enlève Car ma famille, j’en prends soin, d’eux j’aurai toujours besoin (Zoé) Je suis transparente comme un diamant qui révèle la vérité Je scintille, comme un diamant qui attire tous les regards, je suis précieuse Je suis sans défaut, comme un diamant parfait, je reflète la perfection (Romane) Tel un lion, je trouve toujours un chemin, Même quand tout semble incertain Tel un lion, je suis courageux, Je fais face aux défis, même les plus dangereux (Olivier) Je suis un verre, je suis sociable, Toujours présente pour un moment agréable Je suis un verre, je suis lumineuse, Comme un cristal qui brille et éclaire d’une clarté précieuse (Axelle) Je suis un chat, je suis indépendant Je n’ai pas vraiment besoin des gens Je suis un chat, je suis résilient, Toujours prêt à retomber sur mes pattes, confiant (Marie) Comme l’eau, je suis libre, rien ne peut m’emprisonner, Comme l’eau, je suis clair, la vérité sait m’accompagner Comme l’eau, je suis vif, je danse entre les rochers, Comme l’eau je suis pur, rien ne peut me troubler (Twistan) Comme le lion, je suis puissant Je relève les défis, toujours en avant Comme le lion, je protège les miens, Je tends la main quand ils vont loin (Ahmad) Comme l’aigle, ma vision est claire et précise, Elle m’éclaire dans l’ombre, là où d’autres hésitent et se divisent Comme l’aigle, je ne crains pas l’effort, Je donne le meilleur de moi-même jusqu’aux limites de mon corps (Jalal) Comme une musique mélodieuse, Les autres trouvent que mes paroles sont harmonieuses Comme une musique frivole, Drôles sont mes paroles (Noémie) Comme les joueurs de PSG, je joue en équipe, Avec mes amis, ma force devient magique Comme les joueurs du PSG, je vise toujours plus haut, Avec courage et espoir, j’écris ma propre histoire (Kylian) A l’écoute de tous les bruits, le colibri l’est jour et nuit Les yeux du colibri brillent, comme les miens éblouis Comme la légende le dit, le colibri éteint le feu, petit à petit, Je ne partirai pas d’ici (Lucie) Comme l’été qui va jusqu’à la fin du 9e mois de l’année, Je vais jusqu’au bout de mes idées Comme l’été, période où tout est fait avec légèreté, Un rien me fait sourire et arrive à m’amuser (Margot) Je suis un livre, tel que celui-ci, on peut me lire facilement, Repérant pour le théâtre mon dévouement Je suis un personnage dans les nuages, Dont on suit le voyage à travers les pages (Firdaous) Je suis comme un feu d’artifice, en plus d’être colorée, J’aime tout donner, je suis très motivée Comme un feu d’artifice, je suis pétillante, Et je savoure chaque instant, telle une bonne vivante (Jeanne) Comme le loup, je connais l’art de marcher, Discipliné, patient, je sais me contrôler Comme le loup, je trouve une voie dans le noir, Toujours ingénieux, je suis débrouillard (Achille) Telle une rivière qui rencontre un barrage, Je ralentis pour prendre du courage Telle une rivière, je suis le miroir du soleil et de la lune, Calme le matin, furieuse quand on me dérange, Je m’emporte quand il y a de l’orage (Alice) Comme la lune, je suis bienveillante, Je veille sur les autres, âme rayonnante Comme la lune, j’inspire les rêveurs, Je guide les pas et j’apaise les peurs Comme la lune, je suis la lumière éternelle, Car je suis Selen, unique et essentielle Je suis comme le feu, je m’impose partout, Je prends l’air, l’espace, le ciel, tout est à moi, tout Comme le feu, je monte, je roule, je dévore, Je laisse derrière moi la cendre et l’or (Akyel) Je suis Molière, avec ma plume acérée, Peu importe si mes mots peuvent vexer Je suis Molière et d’autres personnages en même temps, J’ai beaucoup de facettes, nul ne me connait vraiment (Noélia) Je suis un soleil et surtout printanier, je suis là pour vous aider A vous remotiver à l’approche de l’été, En vous partageant ma folie et mes indices UV Ma bonne humeur arrive toujours à l’heure, rendez-vous le 21 mars ! Et non, ce n’est pas une farce, malgré mon côté blagueur (Juliette) Je suis le feu accueillant qui réchauffe les cœurs, Comme le foyer vivant qui apaise les douleurs Je suis le feu sensible, ardent et frémissant, Comme la flamme fragile au souffle du vent (Aude) Tel un chat, je suis beau, Sous chaque éclat, je brille aussitôt Tel un chat, je reste nonchalant, Calme dehors, l’esprit vigilant (Adam) Comme le tournesol, je me tourne vers les bonnes personnes Et reste avec eux planté dans le sol Comme le tournesol, il y a des moments où je faiblis, D’autres où je me sens grandi (Mathys)

BOUM! les délégué.es et les président.es

Les élections sans candidat? Mais qu'est-ce donc?  Comme son nom l'indique, il n'y a pas de liste préétablie d'élèves qui spontanément aimeraient que l'on vote pour eux. Afin de donner à chacun.e sa chance de devenir délégué.e de classe, nous adoptons cette manière démocratique et juste d'élire celles et ceux qui représenteront leur classe durant l'année scolaire. Lorsqu'ils sont élu.es, les délégué.es peuvent devenir président.es de niveau (représentant.es de toute une année). Nous avons demandé aux candidat.es de réaliser une petite vidéo de présentation afin que les élèves puissent élire judicieusement celles et ceux qui les représenteront, par exemple, au conseil de participation. Voici ce que ça donne. C'est quali!

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Signature officielle du contrat par les délégués élus dans une classe de 4e.

BOUM! le corbeau et le renard.

L'étude par coeur... quelle étrange expression pour qualifier une activité si cérébrale! Mais à bien y réfléchir, les émotions ne nous aideraient-elles pas à retenir plus aisément et plus longtemps? Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute! Au cours d'"Oser les mots", la fable complète sur le bout des doigts! Avec l'expression et la gestuelle au menu, s'il-vous-plaît!

BOUM! les save the date.

Tu as un agenda? Ouvre-le à la date du jeudi 18 décembre. Et note bien qu'à 15H20, tu viendras au DIC pour la 2e édition du marché de Noël!

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Ne referme pas ton agenda! Ouvre-le maintenant à la date du vendredi 10 avril. Et note bien qu'aura lieu notre fancy-fair de feu!

Un seul soir, un grand soir. Deux spectacles. Chers élèves, je vous attendrai nombreux.ses sur scène!  Infos dès la rentrée en janvier! Signé: Maud Nizet qui a déjà un rôle fait sur mesure pour vous! Ha ha!

BOUM! les nouvelles d' Halloween.

La bibliothèque a proposé un concours d'écriture. Les lauréat.es retenu.es vous présentent ici leurs bizarres récits. Glauque, sombre, creepy, effrayant, noir, macabre, hanté... une liste infinie d'adjectifs pour ce mood horreur. Et si vous élisiez votre texte préféré pour un prix du jury!? Allez, bonne lecture, faites-vous les films dans vos têtes de ces petits bijoux confectionnés avec toute la psychopathie nécessaire à cette catégorie littéraire halloweenesque. Clique pour avoir le texte dans son intégralité. Puis votez, évidemment!

1. LE LIVRE MAUDIT Nous sommes tous curieux, c’est normal mais vous devriez faire plus attention, la curiosité est un vilain défaut. Un corps était allongé sur le parquet de sa chambre, le sang n’allait pas tarder à s’incruster profondément dans le parquet. Ses yeux étaient ouverts et ses cheveux, teintés de rouge, étaient éparpillés partout . Son teint devenait de plus en plus blanc et son corps commençait à se rigidifier . Dans sa main gauche le cadavre tenait un livre noir. L’air était moite mais le froid me râpait les doigts, j’avais hâte de me réchauffer à la maison. J’enlevai mes chaussures et montai dans ma chambre, après mes devoirs je lu mon roman préféré « Le livre des sortilèges » je le finis pour la centième fois et je n’avais pas envie de le relire pour la centième et unième fois. Je regardai alors dans ma bibliothèque mais rien ne me tentait. Je me remémorai alors qu’on avait des cartons remplis de livres à mamie, avant son décès, dans le grenier. Je tirai donc la trappe du grenier et y entrai. Les planches en vieux chêne grinçaient, il y avait une familière odeur de poussière et de livres. Je scrutai la panoplie de cartons, tous bien organisés maman est une vraie maniaque, et me dirigea vers celui contenant des livres. Tous appartenaient à mamie, on pourrait croire qu’elle lit des trucs de vieux mais pas du tout ! « Le livre des sortilèges » est un de ses ouvrages. Dans mon élan je trébucha sur une canne à pêche posée par terre, sûrement papa qui fout le bordel dans le rangement de maman. Dans ma chute, mon bras cogna une autre caisse qui tomba sur moi. J’étais allongé par terre couvert de babioles et de livres, ça me dégoutait parce qu’il y avait sûrement de grosses araignées mais bon je pris quand même le temps de regarder ce qui m’entourait. On me dit souvent que je suis très curieux, je fouillai un peu partout, il y avait de très vieux objets, je me demandais pourquoi mes parents gardaient ses futilités, certains étaient même cassés ! Je fus interpelé par une sensation rugueuse sur ma main droite, je regardai sur quoi elle était posée et je vis un livre en cuir noir. Je devinai qu’il était vieux à la couleur jaunie des pages. Je l’ouvrit et hallucinai, il y avait une liste de prénoms interminable, un prénom par page, à côté de chaque identité il y avait quelques phrases incomplètes. On aurait dit que ces personnes n’avaient pu finir ce qu’elles allaient raconter, voici tous les prénoms ; Olivier Dupont, Gabriel Autiche, Annie Dagerman, Mia Susuki, Bill Waterson … Des prénoms d’origines des quatre coins du monde . A quoi pouvaient-ils bien correspondre ? Leurs propriétaires peut-être ? A la cent quatre-vingt-unième page il y avait Anna Lomberdi, c’était ma grand-mère. Ce livre lui appartenait donc …Au moins je n’aurais pas à le rendre à son destinataire, je pouvais me l’approprier. Seulement, j’avais comme une sensation de culpabilité en l’emportant. Vous voyez quand vous chipez un bonbon dans l’armoire sans l’autorisation ? Et bien c’était cent fois pire pour moi et je ne savais pas pourquoi. Mon cœur se mit à battre rapidement j’eu peur qu’il ne sorte de ma poitrine, j’avais le tournis et envie de vomir. C’est ce qui m’arrive quand je me sens stressé ou oppressé par quelque chose. Pourtant je n’avais rien fait de mal. Par peur, je l’ai juste rangé dans mon bureau sans y toucher. De toute façon je devais fêter l’anniversaire d’une amie, Alice, dire que c’est juste mon amie, c’est un peu petit … Enfin pas sûr que ce soit réciproque mais elle m’avait invité alors je me devais d’être présentable. Pas le temps pour les vieux bouquins qui datent du Moyen-Âge ! Je me suis donc changé, j’ai coiffé mes cheveux comme je pouvais ( j’ai tellement d’épis que dire «coiffé » ça relève du mensonge ou de la myopie ). A seize heures j’étais devant sa maison quand elle m’ouvrit je sentis mon cœur battre très fort, son teint est assez pâle, ses yeux sont bleus ( juste bleus aucune once de vert ou de gris , du bleu azur ) et ses cheveux sont noirs et bouclés. Elle afficha un sourire avant de dire « Entre, Mickael tu es le premier ! Lily et Jacks arriveront dans quinze minutes » . Ces deux-là, ce sont nos deux amis qui sont en couple, parfois c’est lourd, ils se font des compliments et des regards amoureux toute la journée mais en même temps je les enviais. Son salon était embelli d’à peine trois ballons et une petite banderole. « C’est ma mère qui voulait, les décos. » Sa voix était douce et candide . On voyait qu’elle était gênée d’avoir décorer sa maison. C’est mignon comme tout. Elle me servit à boire gentiment. Nous étions assis côtes à côtes quand je vis que le dos de sa main était posé sur sa cuisse, ce qui laissait sa paume à l’air libre . Pendant un instant je me dis que peut-être elle attendait que je tienne sa main ? « Mais enfin , Mickael ! Tu sais bien que c’est impossible , si tu le fais elle te prendra pour un looser ! » c’est ce que m’a dit mon cerveau à ce moment-là. Mais le regard timide qu’elle m’a lancé m’a affirmé le contraire. Je pris alors sa main qui était très douce seulement je n’arrivais pas à la regarder dans les yeux, je détournai alors la tête et je pense qu’elle le faisait aussi parce que je n’arrivais qu’à distinguer ses cheveux noir du coin de mon œil . Noir … Cette couleur, ce mot, m’a donné des frissons sans que je ne sache pourquoi puis d’un coup l’image du cahier me revint en tête. Ce cahier en cuir noir avec sa liste presque interminable de gens. J’ai sursauté si fort qu’Alice m’a demandé ce qui se passait, je ne pu répondre, je me mis à suer à grosse goutes, ma vision tremblait même la voix d’Alice ne put me maintenir à la réalité . Je suis tombé brutalement du canapé, après ce fut un écran sombre qui brouillait ma vision. Tout était noir et blanc, un garçon, assis sur son bureau écrivait. La pièce devait dater de la renaissance je dirais, en raison des peintures et des tableaux. D’un coup tout est devenu blanc, je ne devinais même plus la silhouette de ce jeune homme. Un homme assis sur un fauteuil écrivait, il portait les perruques blanches ridicules de l’époque ça datait donc du 17ème siècle, un éclair blanc m’interrompit. Ensuite ce fut une jeune femme, elle était dans les wagons où l’on transportait les juifs pour les amener dans les camps de concentration. Je le savais car il était impossible de faire rentrer autant de personnes dans cette petite cage en bois sans être tortionnaire, tous ces gens avaient une mine désespérée, ils étaient sales et certains mourant. Mais ça ne perturbait pas la jeune fille qui écrivait comme elle pouvait. Dans ma vision, j’ai vu que les roues déraillaient et que le wagon allait tombé du pont, avant que ça ne se passe, encore une fois, je ne pu voir plus loin. Cette fois c’était une écolière asiatique, elle portait une coupe au bol et une jupe rouge. Elle avait l’air d’à peine savoir écrire mais déterminée, elle voulait marquer son prénom sur un certain cahier, d’après ce que j’ai vu elle venait de le ramasser par terre puis elle s’est empressée de prendre un pinceau et d’écrire son nom . Juste après, une bombe lui est tombé dessus, je ne pu voir son corps se faire réduire en cendres. Un ado, ramassa un cahier dans sa cour de récréation juste après les cours. Il l’ouvrit et l’emporta, son expression perplexe reflétait sa confusion en prenant ce livre mais… La baffe de Jacks me réveilla, il est plus fort qu’il n’en a l’air, tout le monde paniquait et tous pleins de gens s’agitaient. Le lendemain j’étais toujours sous le choc. Mais surtout, pleins de questions me hantaient ; Qui étaient ces gens ? Pourquoi écrivaient-ils leurs noms ? Pourquoi le wagon est tombé ? Pourquoi une bombe a été lancée sur la petite fille après qu’elle ait écrit dans le livre ? Et par-dessus tout pourquoi ai-je vu ça ? En quoi cela me concernait-il ? Si ça se trouve rien de ce que je n’ai vu était vrai… Seulement, il y avait un truc que je savais, en écrivant moi-même mon nom dans ce livre j’aurais réponse à tout ! Je sentais que ce n’était pas une bonne idée mais je voulais absolument avoir des réponses, c’était plus fort que moi. Je pris cinq jours à faire la balance, la décision était prise. Je ne toucherais pas à ce fichu livre ! Je continuerai donc à vivre mon quotidien tout à fait ordinaire sans me soucier une seule seconde de ce bouquin. Et c’est ce que je fis, je suis allé tranquillement à l’école. Mes amis m’attendaient devant la barrière verte de l’école, Alice me faisait de grands signes pendant que Lily et Jacks se regardaient amoureusement. J’ai couru les rejoindre puis la sonnerie a retentit. Le cours de Français était très instructif alors la sonnerie de l’intercours a vite sonné. J’ai pris mes affaires et je me suis promené dans les couloirs jusqu’au cours d’histoire. Saviez-vous que dans le couloir, il y a pleins de trucs intéressants à regarder ? Un exemple ; les traces de doigts au plafond, comment quelqu’un a pu le toucher ? Était-ce un élève ? Dans ce cas aurait-il déroger au règlement ? Enfin, je doute qu’il soit marqué dans son journal « interdiction de toucher le plafond ». Ca me ferait bien rire. Je regardais aussi les vitres et pendant que je regardais mon reflet à travers, je sentis une décharge me parcourir le corps. A mon réveil j’étais littéralement nulle part. Je dis ça parce que je ne distinguais rien que du blanc à l’horizon. J’aurais pu croire que c’était le paradis mais je savais que non. Comment ça ? Et bien un livre en cuir noir était posé juste devant moi. Il m’appelait je le sentais, j’en étais sûr ! Il avait quelque chose d’attractif, de malsain. Cet ouvrage était diabolique ! Je le pris en mains et le tapai sur le sol blanc. Je devenais fou. Trop de questions sans réponses… Mes yeux s’ouvrirent et, encore une fois, pleins de gens s’agitaient autours de moi, je distinguai surtout mes amis. Ils me demandèrent comment je me sentais, si je n’avais pas de problèmes de santé, après deux A.V.C, ils s’inquiétaient, mais j’étais bien trop bouleversé pour répondre à leurs questions abondantes et envahissantes. Par pitié laissez-moi seul ! J’ai besoin de réfléchir. Quand je suis rentré à la maison mes parents m’ont demandé comment je me sentais. On les avait informé de la situation. Je répondis que tout allait bien mais que j’avais besoin de me reposer dans ma chambre. Mais juste avant je leur posèrent une question. -Comment mamie est morte ? -Et bien, dans un accident de voiture apparemment elle était en train d’écrire sur le siège passager puis son chauffeur s’est pris un camion en pleine face. Je fus sidéré encore une fois ce diabolique bouquin apparaissait comme une énigme ! Là, c’était la fois de trop ! Mon corps tout entier tremblait et ma vision était trouble mais j’étais décidé, j’allais écrire mon nom dans cet ouvrage. Ma curiosité était à son comble depuis que j’ai vu ce livre j’ai littéralement des démangeaisons. Je montai d’un pas décidé dans ma chambre, tirai le tiroir qui contenait le diable en lui-même et le saisis. J’ai donc écris, les lettres étaient difficiles à tracer mais j’ai mis tout mon courage dans le stylo. Après le « L » de « Mickael » je reposai mon bic en tremblant, mes dents claquaient et mon souffle était coupé, j’ai attendu quelques secondes et au moment ou j’allais relâcher ma vigilance, j’entendis un gros bruit. Quand j’ouvris les yeux tout était calme si calme que j’en revenais à me demander si je n’avais pas inventé tout ça. J’étais tellement soulagé, j’eu l’impression que la vie revenait dans mon corps, je remarquai que j’étais tout transpirant et éclatai de rire. Pour décompresser sans doute. Comme rien ne se produisait, j’ai fait une pause lecture. -Chéri, ça fait longtemps que Mickael est en haut tu ne trouves pas ? -C’est vrai, tu peux aller voir pendant que je termine le lave-vaisselle ? Elle monta les escaliers et ouvrit la porte de la chambre de son fils. A sa grande surprise elle vit que l’armoire immergeait dans le sang du corps de son enfant. FIN

2. JE N'ENTENDS PLUS LE SILENCE Elle courut jusqu’au téléphone et décrocha le combiné. Grosse erreur. Elle composa le numéro de sa meilleure amie. Elle le connaissait par cœur. Le premier bip retentit, puis le deuxième. Mais avant que le troisième ne résonne, un éclair frappa le câble électrique à l’extérieur. Puis plus rien. Un léger bruit résonnait dans ses oreilles. Comme si on avait raccroché au téléphone. Elle ouvrit les yeux et se retrouva dans une grande forêt où un tas d’os et de crânes humains jonchaient le sol. Elle eut du mal à se relever tandis que le bruit lui brouillait légèrement les idées. Elle s’avança entre les arbres en évitant les nombreux os. Au fur et à mesure, la végétation diminuait et devint sèche. Les arbres n’eurent plus de feuilles ni de branches et les quelques fleurs qu’elle avait pu observer disparurent. A présent, il faisait très sombre. Impossible de distinguer le ciel et difficile de voir devant soi. Elle remarqua avec difficulté la présence d’un immense lac. En s’approchant du ponton, elle vit un étrange personnage assis dans une barque dont la plaque indiquait “Charon“. -Bonjour…dit-elle. Il tendit sa main sans même la regarder. -La pièce. Elle fut surprise -Pardon ? La pièce, en dessous de ta langue ! Alors là… ! Déjà qu’elle ne savait pas où elle était, mais en plus, il était si désagréable avec elle. -Je…Je n’ai pas de pièce…désolé… -Pardon ?!? s’étonna le fameux Charon. Toute personne qui entre ici se voit attribuer une pièce ! Elle vérifia sous sa langue, par précaution, mais il n’y avait définitivement rien. -Où sommes- nous ? demanda-t-elle. -Eh bien ! Quelle question, nous sommes aux enfers ! Elle tomba des nues. Aux enfers ! Quelle bonne blague ! J’aimerais rentrer chez moi. Mon père et ma belle-mère m’attendent ! Ils doivent être morts d’inquiétude. Elle avait beau détester sa belle-mère, elle n’aurait pas refusé sa présence à cet instant. Sa mère est morte quand elle avait huit ans et elle lui manquait terriblement. -Bon…euh...Emilie…Je ne pense franchement pas que tu pourras rentrer chez toi aussi tôt. -Comment connaissez-vous mon prénom !? dit-elle, surprise. Il pointa du doigt sa chemise. Sur celle-ci était attaché une étiquette avec son prénom. -Bon...allez, donne-moi une pièce et je te ferai passer de l’autre côté du lac. Mais puisque je n’en ai pas ! -Soit…puisque tu es jeune, je vais te faire passer sans rien te réclamer. -Merci mais…où allons-nous ? -Tu verras bien par toi-même, Emilie. Ainsi, elle monta dans la barque et se laissa guider par Charon. Au milieu du lac, le bruit qu’elle entendait était plus fort encore que tout à l’heure. Mais elle n’y prêta pas plus d’attention. Une fois descendue de la barque, elle remercia Charon. -De rien…allez…je te suggère de ne pas écouter le conseil et d’aller vers la Reine-Mère. -La Reine-Mère ? Oui…fais-moi confiance. Il lui sourit de ses énormes et monstrueuses dents et lui tendit le poing pour qu’elle le salue. -Au revoir, lui dit la jeune fille. Salut. Et n’oublie pas…la Reine-Mère… Charon repartit. En chemin, elle tenta de se souvenir de ce qui s’était passé avant d’arriver ici. Elle s’était disputée avec sa meilleure amie et avait voulu l’appeler pour se réconcilier. C’était une erreur de le faire le jour d’une énorme tempête. En marchant, elle commença à entendre des grognements, malgré le bruit qui résonnait toujours de plus en plus fort dans ses oreilles. C’était un chien, un minuscule chihuahua à trois têtes devant une énorme porte. Sur son collier, il était écrit “Cerbère“ . Elle voulu franchir la porte mais le chihuahua se transforma en un énorme chien qui lui sauta dessus. Elle recula et crut à sa fin mais quelqu’un attrapa le chien de justesse. -Cerbère ! Qu’est-ce qui se passe !? Emilie était encore sous le choc. -Je suis vraiment désolé…Cerbère n’attaque jamais personne en temps normal. Je m’appelle Hadès. -B…Bonjour… L’énorme chien se mit à aboyer. Hadès observa Emilie de haut en bas puis déclara : -Mais…tu es toujours en vie ! Emilie trembla. Des frissons lui parcoururent le corps. Bien sûr qu’elle était en vie. Soudain, le bruit dans ses oreilles se fit plus fort et plus atroce. -Bon, dépêche-toi de passer cette porte avant que Cerbère ne te dévore, dit Hadès. Elle avança. Ses pas se firent de plus en plus lourds et le bruit dans ses oreilles, horrible. -Attends, dit Hadès…trouve la Reine-Mère ! Elle…. La jeune fille n’entendit pas la suite et continua à marcher. En entrant dans la salle, de l’autre côté de la porte, trois personnes étaient assises en hauteur…trois hommes, et des plaques avec leurs noms. Le premier Minos, le deuxième Rhadamanthe et le dernier Eaque. Devant elle, il y avait trois portes. Sur la première était inscrit “Elysée“ , ensuite “Asphodèle“ et enfin “Tartare“. Les trois hommes à l’allure très sérieuse examinèrent la jeune fille. -S’il vous plaît, conduisez-moi à la Reine-Mère ! Emilie comprit rapidement qu’ici se tenait le fameux conseil dont Charon parlait. -Chez la Reine-Mère ? dit le premier. -Jamais de la vie ! dit le deuxième. -Ou de la mort ! compléta le troisième. Puis, ils éclatèrent de rire. Emilie ne tenait plus en place. Elle ne pouvait plus supporter le bruit dans ses oreilles. Elle voulait rentrer chez elle. -Vous ne pouvez pas entrer ! dit Rhadamanthe quand il eut fini de rire. -Et pourquoi ? dit Emilie d’un ton agressif. -C’est interdit, personne ne peut y entrer ! -Je vous en prie !! cria-t-elle Bien, dit Minos, quel sacrifice donnes-tu ? La jeune fille hésita. La seule chose qu’elle avait en sa possession était la montre que sa maman lui avait offerte avant de mourir. Le seul souvenir qu’il lui restait d’elle. Le bruit devenait insoutenable. Alors elle n’hésita plus. Tenez, prenez ma montre, mon souvenir le plus cher ! La montre se souleva dans les airs et se posa sur la table devant les juges. Une énorme porte apparut et s’ouvrit. Elle illumina toute la pièce, pourtant très sombre au départ. Emilie n’attendit pas une seconde de plus. Elle entra et se tint à présent dans une sorte de paradis. Le ciel était bleu clair, le soleil brillant et la végétation sublime. Mais le bruit, lui, n’avait pas cessé. Au contraire, il s’amplifia. Des marches apparurent et elle les grimpa avec souffrance. Une fois arrivée en haut, elle leva la tête et vit la Reine-Mère. Mais ce n’était pas n’importe laquelle : c’était sa maman. Elle ne l’avait plus vue depuis une éternité, son père avait caché les photos. Emilie éclata en sanglots. Sa mère commença à lui parler mais elle n’entendit rien à cause du bruit devenu invivable. Elle courut jusqu’à sa mère. Le bruit était de plus en plus fort. Il lui brouillait même la vue. Elle courut de toute ses forces. Puis plus rien. Le vide. Plus de bruit, juste le silence. Et le noir absolu. La petite Emilie est morte aujourd’hui, le 31 octobre.

3. MADAME PAILLETTE A DISPARU Ce 30 octobre, dans une nuit d’orage, au manoir de l’horreur, Madame Paillette, une domestique très courageuse qui travaille pour des riches bourgeois, se rendit au grand salon pour le nettoyer. Elle était seule et avait un peu peur du craquement des éclairs. Soudain, une porte qu'elle n’avait jamais vue attira son attention. Par curiosité, elle décida de tourner la poignée, descendit lentement les escaliers lugubres dans le noir complet. Ça grinçait sous ses pas. Au passage, elle se prit une toile d’araignée en plein visage. Une fois en bas, ce fut l’effroi, ce qu’elle avait pris pour une cave n'était d’autre que des catacombes gigantesques ! En se rapprochant du centre de la première pièce, elle vit une dizaine de pierres et, sur l’une d’elles, elle put lire le nom de son ancienne meilleure amie, Mme Butternut, l’ancienne gouvernante disparue depuis un certain temps. Quelle horreur ! En sanglots, elle remonta aussitôt les escaliers quatre à quatre pour s'enfuir. Elle posa sa main sur la poignée quand elle se referma sous un fracas violent. Impossible de la réouvrir… Elle resta figée un instant, puis décida de redescendre. Au loin, elle sentit une présence… Quelque chose l’observait ! Lentement, la présence se rapprocha d’elle, elle était prise au piège… Elle se jeta par terre, se mit en boule et cria de toutes ses forces. Un cavalier arriva près d'elle, lui attrapa le bras et la traîna au fin fond des catacombes dans un cachot. Cela faisait 27 heures que Mme Paillette était enfermée sans boire ni manger. Elle avait tellement faim et soif. La porte du cachot s’ouvrit, le cavalier entra avec un petit verre d’eau toute brune et une tranche de pain sec et les déposa au sol. Elle se précipita dessus et les engloutit d’un seul coup. Une fois terminé, elle se demanda pourquoi il lui avait donné à manger et à boire et surtout pourquoi il ne l’avait pas encore tué ?! Quelques minutes plus tard, elle se sentit mal, elle avait mal au ventre et sa tête tournait à tout rompre. D’un coup, elle s’effondra… Après autant d'heures sans nouvelles, le fils de Madame Paillette, Elbbib, était inquiet, il se demanda où elle avait pu passer. Il pensa tout de suite à un kidnapping, donc il décida d’entreprendre des recherches. Il commença par le dernier lieu où elle avait été… le manoir… Il pouvait la sentir à des kilomètres… Arrivé devant, il sentit son cœur se serrer et tous ses membres se mirent à trembler. Il faisait sombre et les arbres nus donnaient la chair de poule. Il était déterminé à retrouver sa petite maman. Il se faufila entre les barreaux de la grille en métal et arriva à l'intérieur. Un frisson lui parcourut l'échine. Il se rendit tout d’abord dans le salon sans succès. Puis à la cuisine sans pour autant avoir de meilleurs résultats. En allant dans la salle à manger, il entendit un cri, un cri qu'il pouvait reconnaître entre mille, c’était sa maman… Quelle ouïe fantastique ! Il décida d’ouvrir la porte d’où provenait le cri, malheureusement elle était verrouillée. Il se retourna, se dirigea vers la cheminée, attrapa d’une main le tisonnier et de l’autre l’épée qui trônait au-dessus du feu. Il défonça la porte, descendit lentement les escaliers, il avait peur, ses jambes tremblaient tellement. Après quelques marches, un phénomène inattendu se produisit, des poils commencèrent à lui pousser de partout, très vite ses bras, ses jambes étaient truffées de poils. Aussitôt en bas, il se fit attaquer par le cavalier, d’un coup d’épée, il lui trancha la tête. Malgré tout, le cavalier désormais sans tête se releva et continua de le poursuivre à travers des catacombes, pris de panique Elbbib trébucha sur une des pierres et retomba à quatre pattes et poursuivit sa course telle quelle jusqu’à sa maman. Arrivé devant les grilles de la cellule, il s’effondra de fatigue. Dans un geste tendre, sa maman lui caressa les cheveux. Il leva la tête doucement, entrouvrit lentement les yeux et, dans un ouf de soulagement, Bibble était dans son panier dans le salon à côté de sa gentille maîtresse qui lui caressait son doux pelage. Tout ceci n’était qu’un mauvais rêve.

4. NOUVELLE EN VERS. Cette histoire se passe durant un sombre noir. Une jeune fille courait dans le noir. Essayant d’échapper À cette ombre qui était presque à ses côtés. Dans cette forêt dense Qui lui rappelait son enfance. Elle y trouva une maison Vers laquelle elle se précipita sans hésitation. Elle s’y enferma, Tournant la clé au moins trois fois. Elle tâta autour d’elle afin de se repérer Dans cette lourde obscurité. Mais soudain, elle sentit quelque chose Et cria dû à sa cause. C’était du sang. Mais alors quelle pauvre enfant ! C’était répugnant. Mais ce qu’elle vit grâce à la lueur de lune était encore plus choquant. Sur le sol, gisait, dans son eau, un oiseau Déchiré en lambeaux. Lorsqu’elle commença à entendre des murmures, Elle se précipita vers le mur. Et enfin, bonheur, Elle trouva l’interrupteur. Un jet de lumière éclata Aveuglant la jeune fille à ce moment-là. Lorsqu’elle rouvrit les yeux, Elle ne trouva pas ça merveilleux. L’oiseau avait disparu Aussi vite qu’il était apparu. Elle regarda ses mains Mais n’y vis rien. Elle monta si vite à l’étage Que c’est à se demander si elle ne voulait pas rejoindre les nuages. La jeune fille entra dans une chambre De couleur ambre. Mais la première chose qu’elle vit dans le noir Était le reflet de l’ombre qui la poursuivait dans le miroir. Elle fit le lien Cet oiseau qui était le sien N’était autre que sa sœur Assassinée sans cœur. Et l’ombre à ses côtés N’était que le reflet de sa culpabilité De cette soirée, où elle a préférée l’ignorer Plutôt que de la protéger. La laissant, ainsi, aux mains De dangereux assassins.

5. Texte écrit par la classe des 3F au cours de français. Je n'ai jamais aimé le soir d'Halloween. Et c'est avec plaisir que j'ai accepté le pot proposé par Jack, Chris et Alison. On a tous les quatre fini notre service à 8.00 p.m. Le rendez-vous est fixé au pub " The Wale's tail " dans la ville de San Francisco, dans une heure. Ma dernière livraison, je viens de l'effectuer à Sausalito. La journée a été plutôt douce pour la saison. Mais un petit vent frais va inévitablement se lever sur le Golden Gate. Je remonte la tirette de mon gilet aux couleurs du drapeau italien. C'est pas que cela me dérange de porter ce vêtement. Mais Antonio, il participera jamais à la fashion week. Il est patron d'une pizzeria. Pas d'une maison de haute couture. La section deux roues est complètement vide. Je ne mettrai pas plus de 30 minutes pour effectuer la traversée si je pédale correctement. Motivé par l’appel de cet apéro, j’entame avec vigueur ma course vers ma récompense. La soirée est chill et agréable. Mes collègues sont décidément plus que des collègues. Ils sont devenus des amis. Ils savent que cette période est toujours compliquée pour moi. Car un anniversaire d’une rupture amoureuse, c’est toujours douloureux pour celui qui s’est fait jeter. Et c’est mon cas. Depuis 5 ans, j’essaie de me remettre émotionnellement du « départ » de Lucy. Mais je l’ai dans la peau. Que voulez-vous? On ne choisit pas, il faut laisser le temps accomplir le deuil de l’absence. Un brin éméché, je marche à côté de mon vélo pour le retour. C’est plus long mais plus prudent. Je ne suis pas pressé et l’air n’est plus si frais grâce à l’alcool qui me réchauffe. C’est alors que j’aperçois une silhouette au loin. Elle est immobile. « Une personne qui admire la vue », me dis-je intérieurement. Mais plus je me rapproche d’elle, plus je trouve l’attitude étrange. La posture n’est pas celle de quelqu’un qui s’émerveille de la skyline de la ville. Je décide d’ignorer d’abord cette présence. Mais c’est en me trouvant à quelques mètres d’elle que je découvre une chevelure et des vêtements féminins de l’autre côté de la barrière de sécurité. - Bonjour, est-ce que je peux vous aider ? - Non, répondit-elle sèchement. - Quel est votre prénom ? - Salma. Et vous ? - David, je m’appelle David. Je dépose mon vélo et m’approche doucement. Je remarque qu’elle tremble énormément et qu’elle ne se tient pas à la rampe. J’ose un : - Pourquoi êtes-vous là? - Je me sens pas bien, j’en peux plus de cette vie. - Vous voulez sauter? -Oui, lâche-t-elle d’une manière épuisée. Je dépose ma main sur son épaule droite, elle sursaute, manque de tomber, je la tire pour ne pas qu’elle trébuche. En se retournant, elle me montre un sublime visage apeuré. Paniquée, il lui est impossible de prononcer un seul mot. Je la serre alors contre moi. Elle est froide comme la glace. Après un long silence, je brise ce froid en lui proposant de lui offrir un café chez moi. Elle accepte. Elle s’assied sur la barre de mon vélo, se blottit contre mon torse. Je suis en état de rouler. Les émotions fortes, ça désaoule. Elle prend sa douche pendant que le café coule. Je sors deux trois trucs à grignoter de mes armoires… y’a pas grand-chose mais ça fera l’affaire. Quand elle revient dans la cuisine, elle tient à me raconter les raisons de son envie de mourir : - Je vivais une simple vie dans le Queens à N.Y. Tout allait bien jusqu’à ce 11 septembre dernier. Ce jour-là, je prenais ma douche lorsque j’ai entendu un énorme bruit. Dans un moment de panique, j’ai enfilé avec empressement ma robe de nuit qui trainait sur le sol froid de la salle d’eau. En me dirigeant vers ma chambre pour voir ce qu’il se passait à travers la fenêtre, je n’ai rien vu. Je suis allée faire une sieste, j’étais exténuée. J’ai dormi jusqu’au lendemain matin. En allumant la télé, j’ai vu les deux avions qui s’étaient écrasés dans les tours. New York, qui était connue pour ses bruits et ses lumières, était soudainement devenue silencieuse, seules les sirènes de police perçaient ce lourd silence. J’éteins l’écran. Je te passe la suite, tu la connais. Mais ce que tu ignores certainement, c’est ce qu’on peut vivre comme vie avec une origine maghrébine comme la mienne. Trop de gens à mon goût ont fait l’amalgame, ont mélangé les mots, ont confondu religion et origine ethnique, religion et intégrisme, un sale melting-pot dont je ne sors pas indemne aujourd’hui encore. Même si je suis venue vivre sur l’autre océan, même ce revirement à 180 degrés dans ma vie professionnelle, rien n’y fait. Ces attentats ont détruit les tours jumelles de ma personne. Je n’ai plus de stabilité, plus de pilier. Il ne reste rien de moi. Qu’est-ce que je peux bien lui dire pour la convaincre que les gens qui l’ont démolie ne représentent pas la totalité de l’humanité ? Qu’il y a un tas de gens, comme moi, qui la trouvent charmante et qu’elle n’a rien à voir avec ces fous qui ont ôté gratuitement des vies ? - Salma… Elle me fixe au plus profond de mon regard, semble attendre de moi un miracle, une phrase qui ferait voler en éclats toutes ses angoisses. Qu’elle puisse être en paix, enfin. - Salma. Il faut que tu entendes ce que je vais te dire maintenant. Tu es toi. Et personne d’autre. Les confusions scandaleuses que tu as pu entendre, ce n’est que de la bêtise mêlée à de la souffrance. Quand les gens sont perdus et qu’ils ont mal, ils font souvent le choix de la violence, comme si cela allait enlever le poids trop lourd qui est en eux. Mais ils se trompent, Salma. Je t’assure. Quand je te regarde, je me dis que je ne veux pas vivre dans un monde où de si doux visages doivent payer pour ce que d’autres ont fait. Alors, je t’en supplie, donne-moi aussi de l’espoir et dis-moi que tu es heureuse de te trouver ici plutôt qu’au fond de l’eau. Et là, elle sourit. Mon Dieu, elle est encore plus belle que ce que je ne croyais. Un ange. Un véritable ange tombé du ciel. Et pas d’un pont ! Elle ressent mon émoi et elle approche ses lèvres des miennes. La nuit est douce désormais et on s’endort dans les bras l’un de l’autre. Une lumière grise envahit la chambre quand j’ouvre mon premier œil. Le deuxième. Je me retourne. Le lit est vide. J'hésite à entrer dans la salle de bains, mais je suis trop curieux, j'entre, je tire le rideau de douche, Personne ! Je me dis : « Calme-toi David, elle a sûrement juste voulu boire ou ... » J'arrive dans la cuisine, aucun bruit, les céréales ne sont pas sorties, la tasse que j'avais préparée n'a pas bougé d'un poil. Il pleut dehors, j'attrape en deux temps trois mouvements ce qui me passe sous la main. Je referme la porte, les mains tremblantes. Dans la cage d'escaliers je croise mon voisin. - Ça va David ? Quelque chose ne va pas ? J'ignore ce que Thomas a dit, je poursuis mon chemin, j'ai quelque chose de mieux à faire ; d'habitude je suis un homme poli qui ne dit jamais non pour papoter avec mes colocs. Mais là, je suis stressé et j’ai les nerfs à vif. Sur le parking, j'enfourche mon vélo en vitesse. Je cherche dans les alentours de chez moi, mais aucun signe de ma rencontre d'hier. La pluie se met à tomber et me gifle le visage, mon bout de nez est froid, mes mains à la limite de la paralysie et les jambes me font extrêmement mal. Une idée terrible me vient à la tête : peut-être veut-elle encore en finir? Je me dirige en mode automatique vers le Golden Gate, j'accélère et arrive sur le pont. Mon regard la cherche partout, personne. Je pédale en regardant de tous les côtés. Aurait-t-elle déjà sauté ? Cette idée me glace le sang, je me penche pour regarder en bas. Juste de l'eau, à perte de vue, mouvementée par la pluie battante. Ma main frôle une aspérité alors que je tenais la rampe métallique. Une plaque dorée est vissée sur la construction rouge-orange. Je la lis: "Salma Ayeb-Smith 1971-2001. Rest in peace, little angel."

6. Texte écrit par la classe des 3B au cours de français. Journal TV de 19 heures du lundi 1e novembre 1962. Le petit écran, posé sur un meuble bas en formica, laisse apparaître un journaliste en imper beige, cravate et chapeau noirs. Il interviewe un homme las, que la vie semble avoir quitté. - Bonsoir Jacob. - Bonsoir. - Vous êtes le père du jeune Matthew qui a disparu depuis hier soir. Pouvez-vous nous en dire plus ? - Oui, je suis complètement désemparé. Hier, pour Halloween, j’ai décidé pour la première fois, de laisser mon fils aller faire le tour des maisons avec ses amis. Je n’aurais pas dû. Il était déguisé, son petit sac à la main, prêt à récolter les bonbons… Mais il n’est jamais revenu. J’ai l’impression qu’il est toujours à côté de moi souriant… Il s’effondre, laissant l’homme de métier annoncer les éléments nécessaires à diffuser au public dans de pareilles circonstances. - Si vous avez la moindre information concernant Matthew, merci de nous contacter au (617)-897-6548. Merci à vous chers téléspectateurs. Et sans transition, le bulletin météo des jours à venir. Mercredi 2 novembre 1955, un drame bouleverse à nouveau l’état du Massachusetts. Michael disparaît mystérieusement dans la nuit d’Halloween. Les rues sont illuminées de citrouilles grimaçantes et d’ombres dansantes. Les rires d’enfants déguisés résonnent entre les maisons décorées de toiles d’araignées et de fantômes de papier. Parmi eux, Michael, surnommé Micky par sa mère, participe à sa première véritable chasse aux bonbons. Trois jours plus tard, la ville tout entière est suspendue à la radio locale, où la voix d’une femme brisée résonne à travers les ondes. Ses mots tremblent, chargés de douleur et de regrets : - Micky sortait assez rarement. Je ne le laissais pas souvent dehors, surtout le soir. Mais cette fois… je me suis dit qu’à Halloween, entouré de ses amis, il ne risquait rien. Un silence s’installe, puis on entend un léger reniflement avant qu’elle ne poursuive : - Il m’avait tellement parlé de ce festival… de toutes ces décorations dans la ville… Alors j’ai fini par céder. Je l’ai laissé y aller. Mais… Le discours se brise. Puis reprend : - Je n’aurais jamais dû. Mon fils, mon Micky… ma propre chair… ses amis ne connaissent pas le lieu où leurs chemins se sont séparés. Je sais que les recherches s’intensifient mais je reste suis figée de peur à l’idée de ne plus jamais le revoir. Salem News, vendredi 3 novembre 1951, entre un article sur l’éducation parentale et un autre sur la pénurie de bouchers aux U.S.A , on peut lire le témoignage d’un père : « Chaque année tous les enfants du quartier partent à la chasse aux bonbons. Les autres fois nous ne voulions pas que Cole y aille, mais il a 7 ans et tous ses copains y allaient ; on l’a donc laissé faire la fête. Nous nous sommes dit que normalement il ne devrait rien lui arriver… mais ce soir, Cole n’est pas rentré. » Dimanche 2 novembre 1949. Une pluie fine tombe sur la ville depuis le matin. Elle avance lentement, le col relevé, jusqu’au pub du coin de la rue, celui où d’habitude, elle retrouve sa meilleure amie qui est déjà là, assise à « leur » table, près de la fenêtre et du bar. - Bonjour, Linda. Elle lève les yeux et la regarde. - Comment vas-tu ? - Pas très bien, répondit-elle en retirant son manteau. - Ah bon ? Que se passe-t-il ? Elle prend une inspiration avant de parler, cherchant ses mots. - Ma nièce s’était déguisée en fantôme, le soir d’Halloween , elle était toute fière de son costume… mais elle n’est jamais rentrée. La police la cherche encore, mais pour l’instant, aucune trace. Linda pose lentement son verre, le visage pâle. — Mon Dieu… tu veux dire qu’elle a disparu? — Oui. Comme si elle s’était évaporée. Dehors, la pluie redouble d’intensité. Un coup de vent fait battre la porte et sursauter les deux jeunes dames. Ce vendredi n’a décidément rien d’un jour ordinaire. En 1947, à Salem, dans cette vieille ville rendue célèbre par les sombres récits de sorcellerie, la vie semble pourtant paisible pour John, un fermier robuste d’une trentaine d’années. Il vit dans une modeste ferme en bois, entourée de champs dorés et de forêts épaisses, avec sa femme Mary et leur fils unique, Billy. John, travaille chaque jour du lever au coucher du soleil, s’occupant du bétail, des cultures et veillant à ce que rien ne manque à sa famille. Mary, douce mais de santé fragile, tient la maison et remplit tendrement son devoir maternel sur un enfant vif, curieux et toujours prêt à s’aventurer dans les bois voisins. Mais un matin d’automne, alors que les feuilles rouges et orangées tapissent les sentiers, le destin a frappé. Billy, âgé de seulement 6 ans, disparait mystérieusement. On le voit pour la dernière fois courir près du vieux puits, au fond du champ, là où les anciens disent que des choses étranges se sont déjà produites mais auxquelles plus personne ne croit. Malgré des jours de recherche, malgré l’aide des voisins, aucune trace de l’enfant. La douleur est insupportable. Mary se replie sur elle-même, brisée par le chagrin, et John, impuissant, s’enferme dans le travail. Leur couple, miné par la culpabilité et la peine, ne résiste pas à l’épreuve. Après des mois de silence puis de disputes, ils décident de divorcer. Depuis ce drame, John vit seul dans la ferme. Chaque matin, il nourrit ses bêtes, laboure la terre et le soir, il s’assoit sur le vieux porche de bois, le regard perdu dans l’horizon. Les rumeurs continuent de courir dans le village : certains disent que le fantôme de Billy erre encore près du puits, d’autres murmurent que la malédiction des sorcières de Salem n’a jamais disparu. Et John, lui, vit avec ce poids, entre solitude et souvenirs, hanté à jamais par la disparition de son fils... Une matinée d’été caniculaire, un ado de 15 ans et sa mère roulent de longues heures pour aller annoncer une heureuse nouvelle. -Tu sais, cela fait de si nombreuses années que je n’ai pas vu ton père. -Alors on est deux, maman. -Il va certainement avoir un choc émotionnel, ne t’en inquiète pas. Je gèrerai la situation. -Ok… mais j’ai juste peur qu’il ne me pose un tas de questions auxquelles je ne pourrai pas répondre. -Je sais, Billy. Mais tu ne dois pas culpabiliser pour une amnésie dont tu n’es pas responsable. Le temps fera ce qu’il fait toujours de mieux : son travail. -J’aimerais tant savoir moi aussi ce qu’il m’est arrivé ce soir du 31 octobre 1947. Mais c’est le noir total, maman, je t’assure. -Je suis là, maintenant. Ne crains plus rien. Arrivés à l’adresse que John n’avait jamais quittée, les passagers de la poussiéreuse voiture débarquent timidement. Deux sonneries de porte plus tard, un homme apparait. Il est vieux. Bien plus vieux que ce que Mary l’a imaginé durant le trajet. Tremblant, Billy veut prononcer un « Bonjour, papa ! » qui ne sort pas de sa gorge nouée. Le trio se comprend directement. Embrassades, câlins, larmes, rires. John fait entrer son ex-épouse et son petit garçon qui n’en est décidément plus un. Ils boivent un café. L’après-midi passe comme deux secondes. Il est temps de rentrer. Promesses de se revoir. C’est sûr. Mary et Billy repartis, John fait grincer les escaliers qu’il a descendus régulièrement ces dernières années. Il entre dans sa cave, éprouvant un mélange de jubilation à l’idée d’avoir revu son fils et d’angoisse en se demandant ce qu’il va pouvoir bien faire de ces organes maintenant qu’il ne doit plus reconstituer un nouveau Billy. Ses cochons les mangeront-ils comme les restes inutiles des enfants qui avaient sonné à sa porte quelques année plus tôt ? Le goût du formol pourrait bien empêcher ces braves bêtes de faire disparaître les preuves de sa folie.

Rendez-vous sur le facebook du DIC pour voter, résultats en janvier!

BOUM! la photo des profs.

Pas au complet mais un beau paquet de têtes connues, tout de même!

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BOUM! les classes vertes à Ovifat.

Une grande première au DIC Collège! Les élèves de première année ont logé, mangé et vécu 3 jours ensemble, en dehors de chez eux et des murs de notre établissement! Un plongeon, certes boueux et froid, dans les espaces ressourçants des Hautes-Fagnes de Belgique. Mais quelle expérience de qualité pour établir les bases solides d'amitiés à construire au long des années!

BOUM! le musée de la métallurgie.

La richesse d'un patrimoine. Des explications qui résonnent de noms de rues à Liège: Doni, Henri Maus... On nous y explique un passé aussi fascinant que regrettable. Vous voulez savoir pourquoi? Soyez curieux.ses, rendez-vous sur le boulevard Raymond Poincarré pour une visite qui remplira votre bagage culturel de manière intelligente. Pas de contenu vide, ici!

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BOUM! les 3B donnent cours aux 1G.

Quand les élèves deviennent profs afin que leur prof évalue s'ils ont compris la matière, il faut trouver d'autres élèves pour jouer les élèves. Vous n'avez pas suivi? Eux bien en tout cas! La nouvelle policière version 2025, c'était absolument lunaire mais exact! Il y avait de l'interactivité dans l'air, on a sorti les smartphones. Smart, ça veut dire malin!

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BOUM! la cité des métiers.

Si l'on ne s'ouvre pas aux possibles, tous les possibles, on risque de passer à côté de pépites de vie. On ne peut connaitre toutes les professions, il y en a bien trop. Alors, pour agrandir le panel de ce que tu peux devenir, rends-toi, comme nos élèves de troisième année, à la cité des métiers. Une mine d'or qui te fera passer de la page blanche à l'embarras du choix, si tu désires t'orienter. 

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BOUM! les instit's de St Christophe.

Elles sont nos voisines mais on ne se voit pas souvent. C'est sur une super initiative de leur part que nous avons été convié.es (les profs du secondaire) à boire un bon vin chaud et à manger de délicieux spéculoos maison . Encore merci à elles!

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BOUM! la St Nic des rhétos.

Nos rhétos furent épatant.es! Une organisation de mains de maître pour ce spectacle dédié au Grand Saint! Veuillez, mesdames, mesdemoiselles, messieurs, apprécier, que dis-je,  SAVOURER les costumes!

BOUM! les figurines à collectionner.

Vous connaissez les pock heads? Nooooooon? Alors abonnez-vous! Et collectionnez-les tous! 

La mini-entreprise vous remercie d'avance!

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